Le Continent secret est un livre "magique", en ce sens qu'il nous entraîne dans un univers inconnu, à la suite de Tim Perrinn, son héros.
L'auteur, Jean-Louis Larochette-Prost, a rédigé un certain nombre d'articles destinés à nous aider à mieux comprendre et découvrir ce monde que nous ignorions, et qui pourtant se trouve là, sous nos pieds...
Arkhettem (mes amis),
Tim Perrinn sera ravi d’apprendre que je parle d’Untrawort, le continent secret…
Oui, secret… Sous vos pieds, dans les profondeurs de l’écorce terrestre, imaginez plusieurs milliers d’habitants d’un monde inconnu de la Surface, de nous tous, mis à part quelques Correspondants.
Une civilisation, avec sa langue, ses coutumes, ses mœurs, bien éloignées des nôtres.
Imaginez un monde où, du plus petit enfant jusqu’au plus ancien des vieillards, tout le monde s’estime, se respecte et s’écoute.
Une population d’amis qui ignore la monnaie, les classes sociales, la guerre, la famine et la misère.
Oh ! Comme dans toutes les civilisations, il y a parfois des crises ; ça grince, ça coince, mais ça repart dans la joie et l’amitié.
Rêve ? Utopie ? Ah ! Si vous aviez pu descendre là-bas, vous comprendriez !
À Untrawort, on parle l’intiven, une drôle de langue, croyez-moi ! En tout cas, facile à apprendre ; Tim et Alison y sont arrivés en moins de six mois…
Allons, quelques petits exemples, comme ça, pour s’amuser un peu. Oh ! J’allais oublier : on prononce comme on le peut, les Untra comprennent toujours, alors…
Commençons par « tu es mon copain » (ou « ma copine », d’ailleurs) :
Copain = kleg. Ce qui donne : klegennsem. Compris ?
Voyons alors « je suis ton copain » : klegemenn.
Compliqué ? Mais non !
Tenez, prenons « je pars avec toi. » : Metenn gelrem. « Il part avec toi. » : Metem gelrett.
Bon, ça suffit pour aujourd’hui, avec la grammaire. Ce qui se dit : Yell, nugett ayaen gramatikmet.
Salut ! (Loha !)
Une scène qui ne figure pas dans l’histoire de Tim, mais qui vous intéressera :
Tim Perrinn et son kleg (copain) Dehar, dix ans, dans une auberge près de Grand-Central, la caverne où l’on pourrait ranger (dans un coin…) la tour Eiffel et une douzaine de cathédrales :
Dehar : — Dis-moi, Tim, comment vous faites pour acheter, dans ton monde ? Qu’est-ce que ça veut dire ?
Tim : — Ben… On choisit l’objet qu’on veut, par exemple un T-shirt et…
Dehar : — C’est quoi, un T-shirt ?
Tim : — Euh ! Un vêtement… On choisit le T-shirt qui nous plaît et ensuite, on va à la caisse. C’est là qu’on paye.
Dehar : — C’est quoi, payer ?
Tim : — Bon… ça veut dire qu’on donne des pièces de monnaie, ou des billets, parfois les deux, pour avoir l’objet en échange.
Dehar : — On ne peut pas prendre le T-shirt et s’en aller avec, comme ça ?
Tim : — Ben non ! Sinon, c’est du vol !
Dehar : — Tu viens d’un drôle de monde, toi !
Tim : — C’est ce que je me dis chaque jour, tu vois ?
Dehar : — Et il paraît qu’il y a des pauvres, chez toi. C’est quoi, un pauvre, Tim ?
Tim : — Une autre fois, Dehar.
Dehar : — Tu as raison. Et puis j’ai un cours à donner, au collège ; pour une vingtaine d’Arkhett (amis) de quinze à dix-huit ans qui veulent savoir comment on cultive la betterave à sucre. C’est ma spécialité, alors…
Voilà, c’est ça aussi, la vie à untrawort.
Voici la carte de Juvenia, le domaine des Jeunes. Les cotes m’ont été données par Tim alors que je rédigeais les premières pages du « Continent ». Regardez bien l’échelle… ça donne envie de descendre là-bas, si vous permettez le jeu de mots.
C'est tout un monde que vous inventez !
C'est génial ! Très peu de personnes pourraient faire ça avec autant de talent !
Inventer une langue, des moeurs et des coutumes différents, une mentalité bien éloignée de celle des "surfaciens"... Faire tout cela est vraiment incroyable ! Et vous l'avez fait ! Avec brio !
Bravo !
Et je recommande ce livre à tout le monde !
Rédigé par : Fanny | 06 mars 2008 à 11:14