Continuons à découvrir l'univers du Continent secret...
Tim Perrinn, un adolescent comme les autres…
Dans sa treizième année au début de l’histoire, Tim Perrinn est un garçon semblable à ceux qu’on voit dans les collèges de France et de Navarre. Sauf qu’il porte un nom bien particulier pour certains Surfaciens, et ce n’est pas un hasard, du moins pour les Correspondants du monde souterrain. Il ne le sait encore pas. Il découvre le Continent secret et rapidement, se met à l’aimer, profondément. Alison aussi, d’autant plus qu’elle n’est pas insensible au charme et à la gentillesse de Kar, premier Arkhett (ami) de son frère.
Et Levent veillait.
Quelques mots sur Levent.
Levent, maître de l’Organisation des Correspondants ? Tout à fait ! Ce n’est pas encore très évident, dans le premier volume, puisque le Djambaz a en ce sens un rôle primordial. Mais attendons…
Levent n’est pas venu du fin fond de la Turquie pour rien, pour le simple plaisir de finir ses jours en Savoie, quoiqu’il s’y plaise beaucoup. Levent est né en Arménie, puis a vécu en Turquie, dans la région de Belle Plaine (Güzelova). Après quoi il s’est mis en rapport avec des Correspondants pour apporter son aide à l’Organisation ; en tant que turcophone, grand connaisseur de la géographie de la Turquie, d’où sont partis la plupart des Pionniers, il y a de cela presque trois mille ans !
Le Djambaz (Arnold), un acrobate.
Son surnom signifie en effet acrobate, en turc (et cela s’écrit Cambaz). Il ne pratique plus cet art du cirque, mais il en a conservé l’attention, la méticulosité, la patience, la détermination… et le courage.
L’auteur connaît-il donc la langue turque ?
Un peu. Disons que je l’ai étudiée pendant deux ans avec des étudiants turcs à qui je donnais des cours de français, il y a quelques années. Depuis, je l’ai un peu oubliée, mais j’envisage de m’y remettre bientôt, car je l’apprécie beaucoup : Je la trouve très musicale, dotée en plus d’une logique admirable dans sa grammaire, assez facile à prononcer (une lettre, un son). Il faut tout de même s’habituer à ses « mots phrases » et au début, cela ne va pas tout seul ! Mais ensuite, quel régal !
Dire que je n’ai pas encore eu l’occasion de me rendre en Turquie ! J’aimerais séjourner quelque temps à Güzelova (Belle Plaine), après Istanbul, bien entendu. Belle Plaine… Tout a commencé là-bas, il y a presque trois mille ans…
Belle Plaine (qui n’est pas mentionnée dans le premier volume).
Il en sera question dans le deuxième. Là, Tim découvrira que le temps… Mais je ne peux pas tout révéler maintenant.
Belle Plaine ? Une région agricole assez fertile. Il y a des entrées de souterrains et de nombreuses fouilles archéologiques. J’assure sur l’honneur que je l’ignorais quand j’ai commencé à écrire l’histoire de Tim. Comment l’expliquer ? Je ne sais pas, mais le mystère me fait un peu frissonner, je l’avoue. Parfois, je me demande…
Jean-Louis Larochette-Prost
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