Avec le printemps sont arrivées les nouvelles parutions de la collection Signe de Piste, avec pas moins de six nouveaux titres. Une cuvée exceptionnelle, où se côtoie nouveaux auteurs et classiques du roman de jeunesse.
Tout d’abord l’Hiver des Innocents, d’Alain Jamot.
Après avoir écrit sur le Signe de Piste dans ses précédents ouvrages (l’intégrale Joubert, l’Aventure scoute, La jeunesse et la force…), Alain Jamot nous livre cette fois un vrai Signe de Piste, dans l’esprit des Rubans Noirs d’autrefois destinés aux aînés : problématique actuelle, lyrisme noir, action, style moderne, voilà un roman qu’aurait sûrement apprécié Pierre Labat ou Jean-Louis Foncine.
Le Tigre et sa panthère, de Guy de Larigaudie.
Sans doute le plus beau roman de Larigaudie, avec L’îlot du grand étang. On y retrouve toute la fraîcheur de l’auteur de Yug, cette inimitable atmosphère d’avant-guerre, quand le scoutisme incarnait vraiment l’aventure et le rêve. L’histoire n’a pas vieilli, et je défie quiconque de ne pas verser une larmichette arrivé à la dernière page.
Ce volume comprend également La frégate aventurière, un mini-roman scout épatant, qui n’a pas pris une ride.
Le livre de la jungle, de Rudyard Kipling
Est-il besoin de présenter encore ce livre ? Cette édition, illustrée par Pierre Joubert lui-même, n’est qu’un juste renvoi d’ascenseur : sans Kipling, les premiers auteurs du SDP n’auraient sans doute jamais écrit comme ils l’ont fait.
Et puis, une version compacte et pratique comme celle-ci trouvera sa place dans le sac de toutes les Akela, pour lire à la veillée…
Kraken ou les Fils de l’océan, de Thierry Rollet.
Un beau roman d’aventure sur la mer, comme la collection les a toujours aimés. Un texte publié il y a trente ans, dans feu le Nouveau signe de piste, prix des moins de vingt-cinq ans, et qui plaira à tous les adolescents qui rêvent d’aventures d’autrefois. Le jury du prix avait vraiment bon goût, et savait déceler les talents.
La ménagerie, de Georges Ferney.
Pour les aficionados du roman scout, la réédition d’un ouvrage introuvable de l’auteur de Fort Carillon, où bien avant les Voleurs de Serge Dalens, sont évoquées la délinquance juvénile et sa possible rédemption par le scoutisme.
Outre une couverture très dynamique de Fabienne Maignet, la nouvelle illustratrice officielle de la collection, on retrouvera avec émotion les dessins originaux de Robert Gaulier.
Cap sur Sarrebruck, de Bernard Top.
Là aussi, un roman scout, suite du premier livre de Bernard Top, Le sentier du diable. Cette fois, sa patrouille des Castors devra affronter le mystère et un lourd passé car Tom, le dernier arrivé, à brusquement disparu.
Que cache-t-il ? Pourquoi ne pas faire confiance à ses frères scouts ? Et si toute la clé de l’énigme se trouvait là-bas, au-delà du fleuve… Un récit dynamique ancré dans l’Histoire.
" voilà un roman qu’aurait sûrement apprécié Pierre Labat ou Jean-Louis Foncine." Ne manquerai-t-il pas là le nom de Georges Ferney qui est par ailleurs mentionné dans la préface de cette ouvragerédigé par M. Schneider
Rédigé par : Christian Floquet | 11 mars 2013 à 18:26