Première partie d'un nouveau texte de François Villars.
introduction
Voici un vaste sujet, un immense sujet. Des personnes et des spécialistes en nombre incalculable ont déjà donné leur avis, exposé leurs théories et livré leurs expériences suivant des axes contradictoires. Le sujet semble pourtant à peine effleuré tellement les nouvelles situations et les nouveaux modes de vie semblent se moquer des prétendus acquis.
Eh bien ! Malgré ce constat, je vais tout de même essayer de dire quelque chose. Ce ne sera peut-être pas très neuf dans le fond mais sans doute la forme sera-t-elle nouvelle. Je ne suis pas un pédagogue de métier. Je suis de terrain, j'agis et j'observe. Plus tard je parviens à quelques synthèses. Je n'ai pas de théorie au départ, je n'ai que de l'expérience qui s'accroît avec le temps qui passe. Mais cette expérience se présente suivant quatre domaines différents mais complémentaires. D'autres pourraient proposer comme moi cette expérience. Je pense cependant présenter cet énorme avantage d'avoir pu capter cette expérience à l'abri de toute théorie. La théorie ou la thèse déforme nécessairement l'observation. Dans mon cas, le cadre théorique est venu très tardivement ; c'est le champ d'expérience qui a suscité naturellement la synthèse et la quasi-totalité de mon expérience en matière d'éducation est alors entrée dans le cadre… le seul reproche qu'on puisse me faire c'est que je n'ai pas TOUTE l'expérience et c'est vrai.
Quels sont donc mes quatre champs d'expérience ? Le premier me concerne entièrement puisque qu'il s'agit de mon expérience d'adolescent. Le deuxième champ regroupe tout mon scoutisme mais principalement mon expérience de chef : Chef de patrouille, chef de troupe puis animateur et formateur plus tard. Mon expérience familiale est capitale, voici tout de même 10 adolescents que j'ai observés entièrement et que je continue d'observer. Et enfin il faut que je parle de mon expérience de management professionnel. Vous me direz qu'il ne s'agit plus d'adolescents, c'est vrai, mais il s'agit toujours de pâte humaine. Ce que j'ai observé c'est que les mécanismes moteurs pour la formation ou plutôt pour l'éducation sont exactement les mêmes. Bien appliqué au temps de l'adolescence ces mécanisme deviennent une partie de la personnalité du jeune et y reste inscrit en permanence. Plus tard, on ne parvient pas tout à fait au même résultat, la formation n'est pas imprimée en dur chez l'adulte, elle est une nouvelle habitude qui peu se perdre mais qui s'épanouit et donne du fruit tant que le contexte est porteur, tant que l'encadrement fournit la dynamique.
A suivre, une partie sur l'expérience professionnelle.
Commentaires